vehicles on road beside buildings

Paris saccagé ? Partie I

Surgissement d’une révolte twitterienne

Au printemps 2021, un mot-dièse explose sur le réseau social Twitter : #SaccageParis. Un mouvement de dénonciation de la saleté des rues de la capitale et de la « laideur » des nouveaux aménagements urbains bourgeonne sur le réseau social. Les photos de poubelles dégoulinantes, de pavés déchaussés et d’installations dégradées se multiplient avec une rare célérité. Des journalistes et la droite parisienne s’enflamment. Voici le premier volet d’une contre-enquête subjective, nécessairement subjective, menée par un Conseiller de Paris soutien de la majorité municipale. #SaccageParis, entre « mouvement spontané » et campagne de déstabilisation

Paris, mars 2021. Le premier confinement dû à la pandémie au Covid19 bouleverse les existences. Comme au temps de la grande peste, la mort hante les rues, les habitants se claquemurent chez eux. Les hôpitaux sont engorgés, on applaudit les soignants tous les soirs à 20 h. Les avenues sont vides et la circulation automobile réduite à des niveaux historiquement bas. On découvre un Paris nouveau où il est possible d’entendre les chants d’oiseaux. Cette brutale transformation de l’espace urbain s’accélère avec l’apparition des pistes cyclables développées en urgence pour permettre aux Parisiens de se rendre au travail sans emprunter les transports en commun.

Au printemps 2021, pour éviter aux bars et restaurants de sombrer, la municipalité autorise le déploiement de terrasses éphémères, permettant de gagner de l’espace pour accueillir la clientèle tout en respectant la distanciation sociale. Les modifications sont aussi rapides que radicales. Certains n’y retrouvent pas leurs petits. Et même si Baudelaire chantait déjà il y a un siècle et demi que « la forme d’une ville change plus vite, hélas ! que le cœur d’un mortel », bien des habitants de la capitale s’offusquent. L’âme de Paris se perdrait. La beauté de la ville serait en train d’agoniser.

Paris outragé, Paris défiguré ?

Vide-Grenier dans le quartier Jourdain (XIXe arrondissement)

L’hashtag (ou, en bon français, le mot-dièse) #SaccageParis est lancé sur le réseau social Twitter le 21 mars 2021 par un certain « Paname Propre », dont le journal Le Parisien dit qu’il est un « cadre dans le privé » qui « voyage beaucoup » et qui, outre un bref engagement ancien à l’UDF, n’aurait pas d’affiliation partisane. À partir d’avril, l’hashtag flambe, et des centaines de tweets apportent de l’eau au moulin d’une thèse martelée sur tous les tons : la municipalité d’Anne Hidalgo organiserait méthodiquement la mise à sac de la capitale en sabotant ses joyaux, en remplaçant le mobilier urbain traditionnel par des nouveaux aménagements « laids » et « de mauvais goût », en promouvant une végétalisation anarchique proche de la poubellisation et en étant incapable de remédier à une saleté endémique.

Une enquête de BFMTV, utilisant comme source Didier Rykner, responsable du site La Tribune de l’Art et présenté comme « journaliste », fournit plusieurs exemples : plots de béton traînant sans raison, Fontaine des Innocents du quartier des Halles laissée à l’abandon, feu tricolore scotché à son poteau… Sur Twitter, tout y passe : nids de poule, arbres coupés, grilles déplacées, barrières mal placées, pistes cyclables étiquetées dangereuses, colonne Morris prétendument supprimée, fontaines Wallaces soi-disant rasées, architecture contemporaine jugée atroce, travaux de voirie considérés comme trop longs, etc.

Paris est-elle une ville sale ?

Paris est-elle une ville plus dégradée que les autres capitales ? « C’est vrai que Paris peut paraître plus sale à certaines personnes, mais il faut voir aussi que certaines personnes mettent plus de saleté qu’avant », affirme Luc Lejeune, éboueur désormais retraité qui effectuait la collecte matinale dans le secteur d’Alésia dans le XIVe arrondissement. « Sur les quais de Seine ou le long du Canal de l’Ourcq, lorsqu’il fait beau, tout le monde sort, et regardez le résultat. »

#SaccageParis ? Ce professionnel pointe un alignement de calendrier : « Quand il y a eu le Covid, on avait pas mal de collègues qui ont été considérés comme personnes à risque donc ils sont restés à la maison. » Un sous-effectif concomitant de la montée en puissance de la campagne de protestation. « J’habite Paris depuis 20 ans », confie Marc [le prénom a été changé, NDLA], un Twitto anti-#SaccageParis, « je n’ai pas noté de dégradation particulière à part peut-être en effet à la fin des confinements, avec le boom de la vente à emporter et certainement du personnel malade ou confiné. ».

Les imputations de profonde et multiforme dégradation de la capitale sont-elles fondées ? La ville de Paris subit-elle souillures et salissures orchestrées d’en haut, par incompétence, folie destructrice ou impéritie ? « Quoi que tu fasses tu auras toujours des gens qui vont critiquer », balaie Luc Lejeune. Quant au débat sur l’esthétique du mobilier urbain, il s’avère aussi légitime que difficile à trancher tant il est affaire de subjectivité — que nulle enquête statistique ne permettra d’éclairer.

Allée Paul Deschanel (VIIe arrondissement)

Injonctions contradictoires ?

Catherine Kintzler, philosophe, citoyenne engagée dans le mouvement virtuel #SaccageParis et animatrice du site Mezetulle, réfute tout conspirationnisme : « Même si je pense que bien des éléments de la politique actuelle de la municipalité nuisent à Paris et aux Parisiens, je n’ai jamais prétendu que ladite municipalité poursuit délibérément et obstinément un noir dessein de destruction et de nuisance : je crois que cette destruction et cette nuisance sont des effets d’actions (ou d’inactions) menées en toute bonne foi. »

Lorsqu’on lui suggère que certaines injonctions faites à la municipalité peuvent sembler contradictoires, comme celle de traquer et supprimer le moindre dépôt sauvage ou chaque nid-de-poule dans la chaussée mais de ne pas augmenter les impôts locaux, la philosophe dément tout paradoxe. « Je ne vois pas ce qu’il y a d’extravagant et de dispendieux à réclamer la propreté, la sûreté, la lutte contre les rats, à demander qu’un gros trou dans le trottoir soit réparé après plusieurs mois, qu’un poteau de signalisation tienne autrement qu’avec du papier collant, à demander le rétablissement et l’extension des couloirs réservés aux autobus (dont le temps d’attente atteint des sommets), à demander le respect de la réglementation assurant le passage des piétons sur les trottoirs. »

De son côté, Luc Lejeune, syndiqué à la CGT, se montre grinçant : « #Saccage Paris, ils estiment que les éboueurs ne font pas leur travail. Pour eux ils devraient travailler le jour, la nuit, vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Pourtant la benne le matin ça les embête, la collecte du soir ça les embête aussi. Ils prennent en photo les marchés sales juste avant le passage des collègues, par exemple rue Mouffetard pile quand les commerçants sortent leurs containers. Où est-ce que tu veux qu’ils les mettent ? »

« Regarder la poubelle plutôt que le ciel »

Invité à commenter le mouvement, le premier adjoint de la municipalité parisienne, Emmanuel Grégoire, avait répondu non sans malice aux journalistes.  « On peut soit regarder le ciel en se disant qu’il est plutôt joli, soit regarder obstinément la poubelle, la photographier et considérer que c’est l’avenir du monde… ». D’après les chiffres de la Ville de Paris, 3000 tonnes de déchets sont collectés chaque jour dans la capitale. De quoi trouver sans difficulté un container qui déborde, une urne mal vidée ou un sac éventré sur le trottoir. D’ailleurs, le même type de campagne ne serait-il pas aisément exportable à toutes les métropoles d’Europe ?

« Si on veut rendre les rues propres il faut que les gens soient plus civils », tranche Luc Lejeune du haut de son expérience d’éboueur parisien. Selon lui, il manque plusieurs centaines d’agents pour donner au service public une meilleure efficacité. « Mais on pourra mettre n’importe quels moyens humains et matériels, si on ne change pas la mentalité des gens on n’y fera rien. Oui, les gens doivent ramasser les crottes de leurs chiens, ne pas laisser traîner d’encombrants sur les trottoirs ou ne pas déverser le contenu des containers par terre lorsqu’ils les fouillent. »

Butte Bergeyre (XIXe arrondissement)

Un mouvement ancré à droite ?

Immédiatement après l’explosion de l’hashtag #SaccageParis, la question s’est retrouvée sur toutes les lèvres : qui sont les saccagistes ? Pour la partie non-anonyme des utilisateurs du slogan, les choses sont plutôt claires. L’essentiel des flèches proviennent de comptes marqués à droite. Le reportage de BFMTV mentionne « un ancien libraire de gauche », Jacques Desse — dont le compte Twitter alimente en effet le réquisitoire à jet continu. Mais les sympathisants de la droite ne font pas mystère de leur implication active dans le mouvement.

On y retrouve des figures connues comme Françoise Laborde, présentatrice de télévision, Noëlle Lenoir, ancienne ministre de Jacques Chirac, ou Laurence Parisot, ancienne présidente du MEDEF. Le groupe Les Républicains du Conseil de Paris, présidé par la très trumpienne Rachida Dati, est évidemment en pointe dans la récupération du phénomène.

Rapidement, la traçabilité de l’hashtag permet de remonter à des militants engagés auprès de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France : Charlotte Rocher, chargée de la culture auprès de la présidente LR, ou encore le sulfureux Pierre Liscia, chargé de sa communication puis Conseiller régional, auteur de vidéos polémiques à forte audience virtuelle et entouré d’une équipe active de « trolls » sur Twitter. Candidat aux élections municipales de 2020 dans le XVIIIe arrondissement, il y a récolté 3,47 % des suffrages exprimés. Mais bon nombre de ses colistiers d’alors figurent parmi les saccagistes les plus véhéments. Autre « figure » de la révolte anti-Hidalgo : Yves Pozzo-di-Borgo, ancien Conseiller de Paris et sénateur de droite, habitué aux propos complotistes et aux accointances avec la fachosphère sur les réseaux sociaux.

Des réseaux proches de LR

D’après Luc Lejeune, les éboueurs de la Ville de Paris ne sont pas dupes : « #SaccageParis on sait très bien de quel côté ils tournent. La droite, Rachida Dati et compagnie. Les collègues n’apprécient pas. Quand on voit qu’ils diffusent des photos d’éboueurs qui se reposent ou qui discutent entre eux, on voit qu’ils ne connaissent pas les conditions de travail, les rythmes de travail et notamment le fait qu’il y a des temps de pause. »

« Pour moi le mouvement est plutôt parti de la sphère Lisica et son association Union Parisienne », note Marc, notre twitto anti-#SaccageParis. Et lui, en tant que défenseur de la municipalité et pourfendeur de cette campagne virtuelle, est-il engagé politiquement ou dans une association ? « Absolument pas. Je me suis juste intéressé à la vie de mon quartier. Je me situe politiquement au centre gauche. »

Anonymat

En réalité, la majorité des auteurs de tweets estampillés #SaccageParis sont anonymes. Un certain nombre utilisent des pseudonymes, d’autres des comptes à l’intitulé générique : PanamePropre, Les Perles d’Hidalgo, Paris s’éveille, Reviens Paris, Fou de Paris, etc. On trouve également bon nombre de « collectifs » de riverains (dont la représentativité reste à démontrer) : Comité de mobilisation Saint-Fargeau, SOS Paris 12e, Habitants des quais de Seine, etc.

« Je ne vois pas en quoi la question de la représentativité serait pertinente pour des lanceurs d’alerte et des plaignants – elle l’est en revanche pour des élus ; ne mettons pas les choses à l’envers ! », cingle Catherine Kintzler. « Si les faits relatés sont exacts, quand il n’y aurait qu’un seul lanceur d’alerte, qu’un seul plaignant, il n’en aurait pas moins raison ».

Le reportage de BFMTV déjà cité mentionne, pour quelques militant anonymes apparaissant floutés, des emplois de « cadres » ou de professions libérales, laissant penser à une sociologie plutôt proche des classes supérieures. Mais de façon surprenante, le journal Le Parisien s’efforce, dans son traitement du mouvement, de souligner son prétendu caractère « apolitique ».

Ainsi sa journaliste Marie-Anne Gairaud évoque-t-elle dans un podcast de simples citoyens, refusant toute affiliation politique à la droite ou à l’extrême droite. « Ce sont vraiment des amoureux de la capitale », y affirme-t-elle, non sans juger que les pistes cyclables incriminées ont été faites « à la va-vite ».

Zemmourisme parisien ?

Dès le début de la campagne pourtant, un activiste anonyme de Twitter, GasBer75, favorable à la municipalité, effectue un travail de recoupement qui documente l’affiliation des principaux saccagistes à la droite dure. Au 13 avril 2021, la première contributrice au hashtag, une certaine M75Sylvie, est un compte qui relaie régulièrement Gilbert Collard et Éric Zemmour. Parmi les plus actifs, d’autres sont des commentateurs du site d’extrême droite « Français de souche » (dont le déjà cité Yves Pozzo di Borgo) ou de figures identitaires. En septembre 2021, les comptes « SaccageParis », « SaccageAParis » et « SaccageLaFrance » s’engagent pour la candidature d’Éric Zemmour.

GasBer75, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, épingle les nombreux « citoyens » auxquels les médias (Le Parisien, BFMTV, CNEWS, TF1) tendent le micro sans mentionner qu’ils sont en réalité des militants encartés à droite, notamment des membres de l’équipe Liscia. De fait, la presse opposée à Anne Hidalgo a choisi d’accréditer la thèse d’un mouvement apolitique. C’est par exemple le cas de Dominique de Montvalon, éditorialiste au JDD, qui a participé lui-même à diffuser des fausses nouvelles incriminant à tort la municipalité, accusée ainsi mensongèrement de s’apprêter à raser le cinéma historique La Pagode.

« J’ai noté un vrai décalage entre le mouvement sur Twitter et la réalité », confie Marc, notre twitto anti-#SaccageParis. « Dans mon entourage quasiment personne n’en avait entendu parler en particulier chez les jeunes parisiens. Les seules personnes que j’ai entendues en parler étaient des personnes n’habitant pas Paris et résumant leurs plaintes au trafic automobile. J’ai aussi été marqué par le nombre de fake : des gens qui postaient des images anciennes ou reprises d’autres comptes avec pas mal de malhonnêteté. C’étaient souvent les mêmes exemples qui étaient repartagés. »

Les quais de la Seine, rive droite (IVe arrondissement)

Connaissez-vous le « similitantisme » ?

Ces techniques ont un nom barbare : l’astroturfing. De quoi s’agit-il ? Wikipedia nous apprend que « l’astroturfing, le similitantisme, la contrefaçon de mouvement d’opinion ou la désinformation populaire planifiée ou orchestrée, désigne des techniques de propagande manuelles ou algorithmiques utilisées à des fins publicitaires ou politiques ou encore dans les campagnes de relations publiques, qui ont pour but de donner une fausse impression d’un comportement spontané ou d’une opinion populaire sur Internet. »

Avec #SaccageParis, ne sommes-nous pas devant un exemple particulièrement instructif de ce phénomène ? GasBer75 identifie une série de tweets datés de janvier 2021, donc avant l’invention du mot-dièse, qui semblent préparer la campagne d’opinion. Un message rassemble les comptes les plus enragés contre la municipalité. Jacques Desse écrit : « Je pense que les citoyens ne se rendent jamais compte de la force qu’ils ont. Par exemple, nous sommes ici un faible noyau de quelques dizaines de personnes, sans pouvoir ni lien ni organisation, pourtant nous levons de petits lièvres, posons des questions, qui finissent par compter… ». Un autre militant lui répond : « Oui, c’est vrai qu’on est plus forts à plusieurs, mais on reste relativement isolés sur tout. Il nous faudrait des élus pour médiatiser. Aurélien Véron [conseiller de Paris LR issu d’un courant ultralibéral, NDLA], Pierre Liscia ? ».

Selon Marc, notre twitto anti-saccagiste, la campagne n’a toutefois pas eu un réel écho dans les médias nationaux. « Seuls les habituels journaux d’opposition à la Mairie ont relayé le mouvement : Capital, Le Point ou L’Express. Le Parisien est probablement celui qui l’a le plus relayé mais avec une certaine mesure. »

Vrai mouvement ou groupuscule ?

La suractivité d’un certain nombre de comptes leaders pose une question : y a-t-il derrière cette campagne des moyens financiers ? Comment des personnes peuvent-elles déployer une telle quantité de temps et de travail pour développer un mouvement de pilonnage de façon aussi nourrie ? Y a-t-il derrière ces comptes des personnes salariées pour effectuer ce travail, et si oui, qui paie ? Qui a financé, par exemple, le sondage paru dans le Journal du Dimanche du 9 octobre 2021, réalisé « à la demande d’associations proches de #SaccageParis », affirmant que huit parisiens sur dix trouvent leur ville sale ?

Il s’agit de l’Union parisienne, un « groupement d’associations » déjà cité et présidé par Claire-Amélie Pelosse, une proche de Pierre Liscia qui était sa colistière aux élections municipales. Dans un reportage de Complément d’enquête de septembre 2021 sur France 2 intitulé « Le mystère Hidalgo », elle est présentée comme simple « riveraine ».

Une chose est sûre, toutes les « manifestations » et « rassemblements » organisés par les leaders de #SaccageParis n’ont rassemblé que peu de monde. De quoi démontrer une nouvelle fois le décalage entre Twitter et la réalité.

Manifestations désertiques

C’était encore le cas pour le dernier rassemblement en date, le 26 juin 2022. Quelques manifestants (deux cent, selon les forces de l’ordre) se retrouvent devant l’Hôtel de Ville de la capitale. Même Le Parisien, pourtant fer de lance de la campagne depuis 2021 sous la férule notamment de Marie-Anne Gairaud, est contraint de se montrer grinçant sous la plume d’une autre journaliste, Marion Kremp : « La bulle Twitter des mécontents n’a pas explosé sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville de Paris comme la forte récurrence de l’hashtag #SaccageParis sur le réseau social aurait pu le laisser présager. »

La journaliste dresse cette fois un portrait acide de ces quelques dizaines de « retraités » au profil psychologique visiblement fragile. Pis, les gros comptes militants font cette fois eux-mêmes part de leur déception. « Peut-être est-il plus aisé de se répandre sur Internet que de sacrifier un dimanche après-midi ensoleillé pour brandir pancartes et slogans contre le « laisser-aller » de la Ville », commente la journaliste.

« Je m’y suis rendu », confie Marc, notre twitto anti-#SaccageParis. « Il y avait très peu de monde, des personnes surtout très âgées avec essentiellement des revendications sur la voiture et des discours haineux sur Hidalgo ».

La deuxième partie de « Paris saccagé ? » sera publiée sur Commune la semaine prochaine.

Maxime Cochard

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